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Joan Laporta |
Le transfert de Nico González à Manchester City, officialisé ce lundi pour une somme de 60 millions d'euros, a mis en lumière la complexité des clauses de rachat et de revente dans le football moderne. Si le FC Barcelone semblait initialement assuré d'une rentrée d'argent conséquente grâce à un droit de revente de 40%, la réalité s'est avérée plus complexe.
En effet, lors du transfert de González du Barça au FC Porto l'été dernier, les Catalans avaient négocié une option de rachat de 30 millions d'euros ainsi qu'un droit de revente de 40% sur tout futur transfert. Ce mécanisme semblait garantir au Barça une part importante du gâteau en cas de revente du milieu de terrain.
Toutefois, les Portugais ont joué un rôle stratégique dans cette opération. Anticipant un intérêt certain pour leur jeune joueur, ils ont négocié avec Barcelone un rachat d'une partie de ce droit de revente, pour une somme de 3 millions d'euros. En acquérant ainsi 20% du bénéfice potentiel de Barcelone, Porto a réduit d'autant la part revenant aux Catalans.
En conclusion, le transfert de Nico González à Manchester City est une nouvelle illustration de la sophistication des mécanismes financiers dans le football moderne. Si Barcelone a tout de même réalisé une plus-value sur ce transfert, la part du lion revient finalement au FC Porto, qui a su tirer profit de sa position de vendeur intermédiaire.
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