Le CHAN 2025 : Un tournant pour une compétition en péril ? C'est triste !
Le Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) 2025, prévu du 1er au 28 février, risque de connaître une édition des plus particulières. En effet, pas moins de 15 nations ont décidé de ne pas y participer, soit un boycott sans précédent qui pourrait bien marquer un tournant dans l'histoire de cette compétition dédiée aux joueurs locaux.
Si le CHAN a toujours eu du mal à rivaliser en termes de popularité avec la Coupe d'Afrique des Nations, cette édition pourrait bien être la moins représentative de toutes. Les raisons de cette désaffection sont multiples mais convergentes toutes vers une même problématique : la gestion du calendrier.
Un calendrier chamboulé qui met à mal les championnats nationaux
La Confédération Africaine de Football (CAF) a annoncé les dates de la phase finale et des éliminatoires du CHAN 2025 le 16 septembre dernier, soit bien après le début de nombreux championnats nationaux. Ce calendrier tardif a créé une véritable onde de choc au sein des fédérations, contraintes de chambouler leur organisation pour libérer leurs joueurs.
Un choix stratégique pour préserver les championnats locaux
Face à cette situation, plusieurs nations ont préféré privilégier leurs championnats locaux, jugés plus importants pour le développement du football national. C'est le cas de l'Algérie, de l'Afrique du Sud, de l'Égypte, de la Tunisie et de bien d'autres encore. Ces pays, qui comptent parmi les plus importants du continent, ont contribué à participer au CHAN risquait de perturber le bon déroulement de leurs compétitions domestiques.
Ce boycott massif pourrait avoir des conséquences importantes pour le CHAN. D'abord, il risque de ternir l'image de la compétition, qui est déjà perçue comme moins prestigieuse que la Coupe d'Afrique des Nations. Ensuite, il pourrait remettre en question la viabilité financière du tournoi, puisque les droits télévisuels et les sponsors pourraient être moins nombreux. Enfin, il pourrait fragiliser les liens entre les fédérations africaines et la CAF.
Pour éviter que ce scénario ne se reproduise, il est urgent que la CAF et les fédérations africaines travaillent ensemble pour trouver des solutions durables. Une meilleure concertation sur le calendrier des compétitions serait un premier pas important. Il devrait également réfléchir à la manière de rendre le CHAN plus attractif pour les joueurs et les clubs.
le CHAN 2025 s'annonce comme une édition charnière. Si la compétition parvient à surmonter cette crise, elle pourra se relancer et retrouver sa place dans le paysage du football africain. Mais si le boycott se poursuit, elle risque de disparaître à terme.
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