«Même si je n'allais pas bien à Paris, j'étais champion du monde là-bas. Tout arrive pour une raison, c'était de notre faute si (la France) n'était pas championne.» l'intégralité de l'interview de Lionel Messi

 Le légendaire footballeur argentin, Lionel Messi, a récemment accordé une interview dans laquelle il a évoqué divers sujets liés à sa carrière et à sa vie personnelle. Le joueur emblématique du Paris Saint-Germain (PSG) a exprimé son désir de devenir directeur sportif à l'issue de sa carrière, tout en avouant ne pas savoir par où commencer. Messi a également déclaré qu'il aimait tout ce qui touchait au football et qu'il adorait enseigner aux enfants.

Dans cette entrevue, Messi a souligné son attachement à Barcelone, le club qui l'a propulsé au sommet de sa carrière. Il a mentionné que tout ce qu'il possédait en rapport avec ses réalisations était exposé au musée du club, y compris le Ballon d'Or et le Soulier d'Or qu'il avait remportés. Cette déclaration témoigne de son amour inconditionnel pour le FC Barcelone et de la reconnaissance qu'il porte envers le club qui l'a fait devenir ce qu'il est aujourd'hui.

«Après ma retraite, Je voudrais devenir directeur sportif, mais je ne sais pas par où commencer, j'aime tout ce qui touche au football, j'adore enseigner aux enfants aussi.. » a-t-il indiqué. Il poursuit « Tout ce que je possède est à Barcelone, là-bas au musée, le Ballon d'Or, le Soulier d'Or, tout. »

Cependant, Messi a également exprimé un sentiment de frustration concernant son statut de champion du monde lors de son passage au PSG. Il a fait savoir qu'il était le seul joueur de l'équipe nationale argentine à ne pas avoir remporté le titre de champion du monde avec son club.« J'étais le seul joueur de notre équipe d'Argentine qui n'avait pas la reconnaissance de champion du monde de son club (PSG). » 

Néanmoins, il a précisé qu'il portait sur sa jambe le blason du Barça, symbole de gratitude envers le club catalan qui l'a conduit jusqu'à sa position actuelle. «Je me suis fait tatouer sur la jambe le blason du Barça parce que c'est le club qui m'a amené là où je suis maintenant.»

Messi : «Il y a des gens qui me suivent depuis longtemps et qui me connaissent déjà. Tout le monde remarque quand je suis heureux sur le terrain et maintenant je suis heureux.»

En parlant de sa vie personnelle, Messi a évoqué sa femme, Antonella, en la qualifiant de bonne mère et en exprimant son respect à son égard. Il a souligné le rôle crucial qu'elle joue en prenant soin des enfants pendant qu'il est souvent loin de chez lui, que ce soit pour les matchs, les voyages avec l'équipe nationale ou les préparations de saison. Il a également partagé son expérience d'avoir passé une journée entière avec ses trois enfants, soulignant à quel point cela peut être difficile. «Antonella est une bonne mère, je la respecte beaucoup. Elle passe 24 heures avec les enfants tandis que je passe beaucoup de temps loin de chez moi, à voyager, aux matchs, à l'équipe nationale et à la pré-saison.»

«Parfois je pars un mois ou un mois et demi et elle reste ici toute la journée. J'ai déjà passé toute la journée avec les trois enfants et je sais à quel point c'est difficile.»

Enfin, Messi a été interrogé sur la possibilité de remporter son huitième Ballon d'Or, la plus prestigieuse récompense individuelle du football. Il a rappelé qu'il avait déjà eu la chance de remporter de nombreux titres importants, tels que la Ligue des Champions, les championnats nationaux, la Copa America et la Coupe du Monde. Pour lui, ces succès sont les récompenses les plus significatives, indiquant ainsi qu'il ne nourrit pas une obsession particulière pour le Ballon d'Or. «Le Ballon d'Or] est un bel honneur, mais j'ai eu la chance de tout gagner : la Ligue des Champions, les titres de champion, la Copa America, la Coupe du Monde. Ce sont les récompenses importantes.»

Lionel Messi pense qu'il n'est plus aimé en France car il a gagné la Coupe Du Monde contre eux. «Même si je n'allais pas bien à Paris, j'étais champion du monde là-bas. Tout arrive pour une raison, c'était de notre faute si (la France) n'était pas championne.»